Si vous souhaitez louer un bien meublé, la première règle à respecter est d’éviter de décorer votre appartement ou maison à votre goût. Après tout, c’est bien connu, tous les goûts sont dans la nature et ce qui vous plaît ne plaira donc pas forcément à celui qui souhaite louer votre bien. Certes, faire appel à un décorateur d’intérieur a un coût, mais les fautes de goût qu’il pourra vous éviter vous permettront assurément de gagner du temps, de décorer votre bien de la façon la plus alléchante et donc de le louer au plus vite. Un vide locatif de plusieurs mois peut ainsi être évité et vous faire gagner bien plus que les sommes dépensées dans le relifting de votre bien. Sans compter que son carnet d’adresse vous permettra également de réaliser votre projet en économisant sur de nombreux postes. Reste à bien choisir la personne à qui vous confierez cette importante tâche. Là, pas de règle précise, rencontrez plusieurs décorateurs, demandez-leur de vous dévoiler leur style et de vous montrer (même sur photo), leurs réalisations pour coller au mieux au style et à l’ambiance que vous souhaitez conférer à votre bien.
Tout propriétaire souhaitant vendre son bien immobilier, souhaite, si possible, faire un bénéfice. Si vous vous y prenez bien, c’est envisageable. Mais pensez-y : vendre sa maison a un coût. Vous devez, par exemple, pouvoir présenter une série d’attestations et de certificats lors de la revente. Quels sont les formalités et coûts auxquels il faut s’attendre ?
Lorsque vous vendez votre maison, vous devez présenter à l’acheteur un certificat « Installation électrique », qui atteste de la mise en conformité de l’installation électrique. Le contrôle doit être effectué par un installateur agréé et son coût est à charge du vendeur. Si votre installation a été contrôlée après le 1er octobre 1981, vous ne devez pas faire effectuer un contrôle.
Chaque habitation doit disposer d’un certificat de prestation énergétique (PEB). Le vendeur est dans l’obligation de demander ce certificat et celui-ci coûte entre 200 et 250 euros. Le PEB est valable dix ans.
Ensuite, vous devez, en tant que vendeur, pouvoir fournir au futur propriétaire un dossier d’intervention ultérieur (DIU). Le DIU est une sorte de mode d’emploi du bâtiment contenant des informations utiles sur la structure du bâtiment, des éléments en matière de sécurité et de santé, ce qui est très utile pour les architectes et les entrepreneurs amenés à effectuer des travaux.
Qui vend un bien doit faire la demande d’une attestation du sol à l’IBGE à Bruxelles et à BODAM en Flandre. Il vous en coûtera 50 euros par parcelle cadastrale. S’il y a déjà eu une activité à risque sur le terrain, vous êtes dans l’obligation de commander une étude exploratoire à un expert agréé en assainissement du sol.
Si vous habitez en Flandre, vous devez également fournir un « Stookolieattest » (attestation carburant) qui concerne la pollution des sols et des sous-sols. Le Gouvernement flamand distingue les réservoirs souterrains et de surface. En outre, il existe des règles différentes pour les modèles de réservoir récents et anciens. Les réservoirs souterrains doivent être examinés tous les cinq ans, les modèles en surfaces ne doivent pas être contrôlés ultérieurement.
Source: Logic-immo.be – Vendre sa maison, les formalités.
L’administration des contributions réclame toujours le paiement de la totalité du précompte immobilier de l’année en cours à celui qui était propriétaire au 1er janvier. Celui qui achète un bien en cours d’année doit quand même payer une quote-part !
Le précompte immobilier est un impôt dû par chaque propriétaire d’immeuble, et qui est calculé sur base du revenu cadastral. L’administration le notifie généralement dans le courant du deuxième semestre de l’année en cours. Contrairement à l’impôt des personnes physiques, dont la déclaration et l’enrôlement sont relatifs aux revenus de l’année précédente, le précompte immobilier est toujours réclamé pour l’année en cours.
L’administration ne connaît que le propriétaire au 1er janvier et ne s’occupe pas des ventes qui ont lieu en cours d’année. Si le bien a changé de propriétaire pendant l’année – si la vente a eu lieu le 30 décembre 2016, par exemple -, c’est l’acquéreur qui devra payer le précompte 2017, tandis que si l’acte a été signé le 2 janvier 2017, c’est au vendeur que tout le précompte 2017 sera demandé. Cette situation n’est évidemment pas équitable.
Le précompte immobilier est un impôt qui frappe la jouissance de l’immeuble, et il est normal que l’acquéreur le supporte dès qu’il aura pu profiter du bien. Pour cette raison, les parties à l’acte de vente peuvent décider de partager ce précompte, proportionnellement. Il est ainsi habituellement prévu que l’acquéreur paiera et supportera toutes les impositions, taxes et contributions mises ou à mettre sur le bien dès l’entrée en jouissance. Cette décision de partager le précompte est prise entre les parties à l’acte, et ne concerne pas l’administration qui pourra donc réclamer tout le précompte au vendeur. L’acquéreur devra payer sa quote-part au vendeur quand le précompte est enrôlé. Si la vente a lieu en début d’année, le vendeur ne peut pas exiger que l’acquéreur la lui paie immédiatement, puisque le montant du précompte n’est pas encore connu. Pour éviter ce genre de problème, certains vendeurs demandent à l’acquéreur de payer le jour de l’acte une quote-part forfaitaire, calculée sur le précompte de l’année précédente. Le vendeur peut le demander, mais non l’exiger, sauf si le compromis le prévoit expressément.
A moins que cette question ne soit réglée devant le notaire le jour de l’acte, le vendeur s’adressera directement à l’acquéreur. Si ce dernier ne paie pas, malgré les différents rappels qui lui sont envoyés, le vendeur dispose d’un moyen de recours. Il peut demander au notaire de lui délivrer une nouvelle copie de l’acte de vente, munie d’une formule spéciale (appelée « grosse » de l’acte), et qu’il pourra transmettre à un huissier pour forcer l’acquéreur à payer ce qu’il doit. Il n’est pas nécessaire de s’adresser à un tribunal quelconque, puisque l’engagement a été pris dans le cadre d’un acte notarié.
Il existe cependant quelques exceptions, comme les taxes de voirie ou de pavage. L’administration fait procéder à certains travaux dont les frais incombent aux propriétaires : par exemple, dans une rue déterminée, elle décide de refaire tous les trottoirs se trouvant devant les maisons. Ces frais incomberont aux propriétaires, mais seront avancés par l’administration communale, qui, bien entendu, les réclamera aux riverains. Ces derniers n’auront peut-être pas la possibilité de rembourser le montant en une fois, et l’administration acceptera d’échelonner les paiements dans le temps. Si une vente a lieu alors que tout n’a pas été remboursé, ce ne sera pas l’acquéreur, mais bien le vendeur qui supportera le solde du remboursement de ces frais.
Source : www.notaire.be .
Avant de déterminer le prix de vente de votre bien, il est impératif de lister les avantages que vous pouvez mettre en avant : superficie, architecture, aménagement, situation, etc. Une fois le contact établi avec un acheteur potentiel, prenez la main. Demandez-lui quels sont les critères prépondérants pour lui (taille des espaces de vie, des chambres, aménagement, style, proximité des transports en commun, etc). Ces critères seront importants pour le préparer à une visite durant laquelle vous ferez tout pour lui prouver que votre bien répond bien à sa demande. Cela vous permettra aussi d’anticiper les critiques, mais gardez à l’esprit qu’il est impossible de masquer les défauts : si votre acheteur potentiel veut des écoles à proximité et un environnement calme, il ne sert à rien de lui vanter ce qui est impossible. Tous deux, vous perdrez votre temps et la vente n’aura aucune chance d’aboutir si ces critères indispensables à ses yeux ne sont pas remplis. Afin d’éviter toute déconvenue, prévoyez aussi une marge de négociation par rapport aux « défauts » de votre bien. Ainsi, si votre salle de bain doit être remplacée, mentionnez-le, quitte à faire un effort sur le prix plutôt que de procéder à une rénovation à votre goût que ne sera peut-être pas au goût de l’acheteur. Et si vous avez plusieurs candidats acheteurs, ne leur réservez pas une visite individuelle. En invitant tous ces candidats en même temps, vous démontrerez que votre bien est prisé et chaque visiteur sera tenté de faire une offre, de peur que l’autre ne le fasse et s’empare du bien. Dans un deuxième temps, en cas de revisite, n’hésitez donc pas à mentionner aux amateurs que vous avez des offres et que la vente est donc sur le point de se conclure, ce qui incitera les hésitants à, eux aussi, formuler une offre. Mais ne mentez pas et si vous bn’avez effectivement aucune offre, il est peut-être temps de baisser le prix. Gardez à l’esprit que par rapport à une estimation, un bien immobilier se vend généralement dans une fourchette de 20 % (soit 10 % en-dessous ou au-dessus de l’estimation).
Source: Logic-immo.be – Bien vendre sa maison.